Javascript Menu by Deluxe-Menu.com Lettres d'Augustin Schoeffler

 

 

 

Schoeffler, un homme peu connu...

 

Les trois premiers numéros du Bulletin des Amis de la Bibliothèque Diocésaine de Nancy vous ont permis de lire trois lettres d'Augustin Schoeffler... les trois étaient inédites, une venait des U.S.A.... Les trois dataient des dernières années de la vie du martyr : 1847, 1848 et 1851. Ceux qui voulaient connaître et faire connaître Augustin n'avaient à leur disposition, jusqu'en 1900, qu'environ 30 lettres maximum (biographies de Finot et Mangenot). Grâce au patient travail du Père Joseph Noblet, la collection des lettres connues s'est montée à 70. Depuis trois ans, 18 nouvelles lettres ont été trouvées et transcrites ainsi que d'autres documents et témoignages.

Pourquoi ces chiffres et cet "historique" de la recherche ? Parce que cela explique les raisons du médiocre intérêt suscité par le martyr de Mittelbronn. Le paquet de documents à la disposition des biographes de 1900 était surtout constitué par quatre ou cinq des 27 lettres adressées à Elise Schoeffler, tante d'Augustin et par les 11 lettres reçues par l'abbé Stricher. A cela s'ajoutaient quelques autres lettres, 8 à l'abbé Chevallier, directeur spirituel d'Augustin, une lettre à "Mme veuve Schoeffler", la maman d'Augustin et une dernière à l'abbé Marguet, supérieur du séminaire de Nancy. Le document essentiel, en 1900, était la relation du martyre par Mgr Retord parue dans les Annales de la Propagation de la foi en janvier 1852.

Or, si ces courriers ne manquent pas d'intérêt, ils en prennent bien davantage lorsqu'ils se trouvent complétés par de nombreuses autres lettres adressées à des correspondants différents. Parmi les dernières lettres retrouvées, celles à ses amis du séminaire des Missions étrangères ou encore les trois adressées à son ami Louis Hoffer, ancien du séminaire de Nancy. Ces correspondants sont des égaux, des amis, Augustin se livre davantage et avec plus de simplicité. Cà et là - au delà de la narration - percent des pensées plus personnelles.

Il est possible d'aborder la correspondance d'Augustin par deux voies différentes. Le Père Noblet avait privilégié le classement par destinataires : une liasse "Elise Schoeffler", une autre "Abbé Stricher" etc. Cette approche permet de bien connaître l'évolution d'une relation. Elle a l'inconvénient de morceler les informations. Le classement chronologique reconstitue davantage le puzzle. Il est ainsi possible de lire plusieurs lettres sur le même sujet, avec des variantes, envoyées à des correspondants différents. C'est cette présentation qui permet aussi, bien entendu, de mieux suivre la vie, les problèmes, les intérêts, l'évolution spirituelle d'Augustin.


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